L'histoire de James est la chose qu'il a de plus précieux dans sa vie, un souvenir
qu'il chérit le plus au monde, dans une image qu'il n'en reste pas
moins infantile. Un père haut officier de la marine et membre de
l'administration de l'expédition militaire de Pandora, et une mère
adjointe au secrétaire d'état de la défense, il a eu une enfance des
plus facile, mais aussi très solitaire ...
Il naquit en la noble capitale de Washington, en le jour du 02 Mars 2109
pour le plus grand bonheur des ses parents. A plusieurs reprises dans
sa vie, il essaiera de comprendre ce sentiment qui semble si naturel
aux yeux de certains. On lui donna le nom de James Ethan, premier du
nom de la famille Karmer, et sans non raisons. James était le prénom de
son grand-père, grand militaire lui aussi, qui avait donné sa vie pour
son pays. Et le second prénom qui complète celui de Karmer Jr. Ethan,
prénom de son frère ainé disparu quelques années avant la naissance de
James.On ne peut que faire court car peu de chose est à retenir. Karmer suivit
une scolarité des plus banal jusqu’à l’âge de dix-huit ans, où sous
l’impulsion d’un père fier de pouvoir perpétuer la tradition familial,
il accepta d’entrer à l’école des officiers. Il se fit remarquer par
ses grands talents de stratège, ce qui lui valut le surnom d’une
ancienne grande figure de l’histoire militaire, Napoléon. Mais il fut
remarqué en tant que diplomate de naissance, d’un jeune relativement
réfléchit pour son âge. Cela ne trompera pas. A l’âge de 25 ans, il
était déjà capitaine. Sept ans plus tard, il accédait au grade de
major, puis à l’age de 40 ans il devint Colonel. Mais sa vie était des
plus monotone, il n’aimait rien, il ne se passionnait pour rien. Alors
qu'il allait être nommé général de brigade et recevoir les plus hauts
honneurs militaires, il accepta la mission Pandora, contre les avis de
ses supérieurs militaires. Cela lui couta donc son poste de général.
¤ Journal de bord - 02/03/2149 - First Day
"Je n'ai pas encore réalisé dans quel situation je me trouvais. En moi de
trente secondes, j'avais signé un dossier sans même prendre le temps de
le lire. Cette simple signature a fait que, trois jours plus tard,
j'abandonnais complètement ma vie. C'est comme si j'étais mort là-bas.
pour moi aussi. En l'espace de quelques instants, je m'étais retrouvé à
l'autre bout de la galaxie, si ce n'est pas une complètement
différente. Mais, sur Terre, il s'était deja passé plus de cinq années
de vie. Comment mes parents vont-ils ? Ont-ils vécu en paix ? Sont-ils
toujours en vie ? Quand on accepte ce genre de mission, il faut avoir
le cœur et la tête solide, car sans cela, vous ne pouvez pas survivre,
en pensant que pendant que vous dormiez en étant de congélation, des
années ce sont écoulées sans vous, vous étiez hors jeu. On nous a dit
de faire attention, en sortant de nos caissons de congélation, que l'on
risquait d'avoir des difficultés physiques. Je pense que ce n'est rien
face à ce qui ce passe dans la tête de chacun. Même moi, qui n'avait
plus rien a perdre, qui était endurcit avec toutes ces années de
souffrances, de combats interminables, de morts, d'horreur, j'ai encore
du mal à me faire à l'idée. Et pourtant c'est une seconde chance que
l'on nous offre, mais cette chance là, à un gout bien amere au début.
J'ai pris mes quartiers rapidement, il y avait beaucoup trop de monde dans
les couloirs à cette heure ci de la journée. Les nouveaux venaient
d'arriver, alors c'était un peu la folie. On ne pouvait pas en vouloir
à ces nouveaux venus et aux soldats deja sur place de vouloir se
défouler un peu avec de nouveaux visages, car, bien que le peu que j'ai
vu de cette planète est magnifique, je sais pertinemment que, passé ces
grilles et lignes de défense, une planète entière nous est hostile.
Comme tout nouveau venu, que ce soit des première classe aux plus hauts gradés, il fallait passé par le fameux "Débriefing"
du commandant en chef de la sécurité de la planète, le colonel Miles
Quaritch. A première vue, il semble être un homme de caractère, prêt à
tout pour défendre sa "race" et pour atteindre ses objectifs.
Cependant, il y avait quelque chose en lui qui me perturbait, c'était
qu'il semblait être un "fou de la gachete", prêt à oublier les gestes
diplomatiques et pacifistes qui fonctionnent aussi bien que la
violence, voir mieux dans certains cas, comme je le pense ici.
Voila pour ce premier jour, et malgré un sentiment qui me ronge, comme de la
crainte, des regrets, des remords, le courage, l'envie, l'aventure, je
dois avoué que je suis pressé de voir demain arriver ...
¤ Journal de bord - 03/03/2149 - Rencontre avec le colonel Quartich
J'étais convoqué chez le colonel Miles Quaritch tôt ce matin. J'espérais
secrètement que j'aurais au moins deux jours pour pouvoir m'habituer à
ce nouveau cadre, et pourtant je savais pertinemment que ce serait
impossible, et le colonel me le confirma. A peine arrivé qu'il
commençait deja à me demander si j'étais prêt à partir en mission. Je
fus bien obligé de lui répondre que oui, car même si j'avais affirmé le
contraire, ça n'aurait strictement rien changé. Alors me voila institué
du commandement général des forces d'assauts terrestres, et en réserve
(c'est ce qu'il ma dit mais je sais très bien que ce ne sera pas le
cas), des forces de combat aérienne, en coopération étroite (qu'est ce
que je disais ? Les militaires ne connaissent pas le mot réserve, soit
tu y es, soit tu n'y es pas, mais pas en "réserve") avec l'organisation
militaire aérienne de reconnaissance, de recherche et de maintient de
la paix avec les tributs indigènes. Il me fit faire le tour du
propriétaire rapidement. Quelqu'un n'ayant point le sens de
l'orientation aura bien du mal à se retrouver à l'intérieur de ces
couloirs sans succession logique (bâtiments militaires). Il m'amena à
l'armurerie, ou on me donna brutalement un fusil d'assaut Solaris et la
paire de pistolet que chaque officier de l'exploration Pandora possède.
Quaritch me quitta ici, avec un ordre de convocation le lendemain pour
affaire urgente (ce qui reste à voir). Un autre officier me montra mon
bureau, et il me laissa aussi. Toutes mes affaires avaient deja étaient
installés, certainement la veille, lors de notre arrivée.
¤ Journal de bord - 12/10/2149 - Bilan d'une entrée fracassante
"Cela fait maintenant plus de six mois que je suis ici, et je dois dire que
cela a été difficile. J'ai récemment reçu des nouvelles de la Terre,
mes parents vont bien semble-t-il, mais c'est nouvelle date d'il y a
plus de six mois, donc ... Ma première mission que l'on m'avait donné
le 04 Mars 2149, avait été de sécurisé une zone sauvage pour permettre
l'installation d'un camp scientifique, pour pouvoir étudier la faune et
la flore de plus près, disait un des scientifiques de l'expédition.
Cependant, j'adore de plus en plus le système de renseignement des
militaires. Certains avaient oubliés de me prévenir que les plantes
étaient aussi des ennemies redoutables ! Je laisse imaginé la surprise
que j'ai eu quand une plante a foncé sur moi ! J'ai eu aussi le
privilège de rencontrer les magnifiques bêtes très gentille que l'on
appelle des loup-vipère, tellement qu'elles m'aimaient, elles ont
faillit emporter un de mes bras avec elles ! Je ne dénombre plus toutes
mes aventures du même type. Au moins, sur Terre, on savait contre qui
il fallait se battre, qui pouvait nous tomber dessus ! Là, c'est
presque au petit bonheur la chance ! Je vous jure. Dans quel monde on
est ?
la meilleur expérience jusqu'alors fut quand même la rencontre avec les
fameux na'vis, ce qui nous donnait autant de fil a retordre. Il y en a
un qui était venu au camp que je parlais juste avant, il y a deux mois.
J'ai pu, sous autorisation du chef scientifique qui était dans le corps
de son avatar (le projet avatar a commencé il y a peu), participer à
leur conversation. Ce sont des êtres intelligents, fidèles à leur
croyance et à leur tradition. Ils semblent avoir un contact très évolué
avec la nature, ce qui me fascine autant que cela m'intrigue. Je
compris alors pourquoi ils se battaient avec tant d'ardeur quand il
était question de protéger leur bien. Les hommes eux, face à une force
supérieur, ils auraient depuis bien longtemps détalé comme des lapins,
laissant tout derrière eux. Je peux donc avoir la fierté de dire que
j'ai survécu six mois sur Pandora, et je projète à mieux connaitre les
na'vis qui méritent beaucoup plus d'attention que les hommes, je suis
converti."
¤ Journal de bord - 17/04/2150 - La plus belle année
"Les na'vis restent toujours très méfiants avec moi quand ils viennent au
camp, mais grâce au scientifique, j'ai réussi à avoir un peu d'estime.
J'ai appris à les connaitre un peu, leur langue (que je trouve
relativement difficile a vrai dire). Cette année a été calme, très
calme. J'ai pu découvrir Pandora vu du ciel, cette magnifique planète a
bien des secrets.
Je
ne sais pas quoi dire. Il ne sait rien passé d'extraordinaire, à part
que je suis super content d'être ici, et que les premières impressions
de mon arrivé avaient depuis longtemps disparu ..."
¤ Journal de bord - 23/10/2152 - La tension monte
"Beaucoup de chose ont changés. Je me souviens encore de mon arrivé, où tout me
semblait hostile, puis mon évolution, la découverte d'un monde unique
sans précèdent, avec son peuple dont je suis tout de suite tombé
amoureux et en admiration. Mais le fait que je ne puis accéder au
programme avatar me pose quelques soucis. Alors que j'avais pu suivre
quelques scientifiques pour suivre leurs découvertes, j'avais pu
m'approcher avec difficulté des na'vi. ais depuis quelques temps, tout
a changé. J'ai l'impression d'être revenu dans le monde hostile que
j'avais vu au début. Quaritch a perdu patience et la guerre ne va pas
tarder à éclater si cela évolue ainsi. Et alors des choix s'imposeront
à moi, et je crains le dénouement de cette guerre qui touchera tout le
monde sans exception ...
¤ Journal de bord - 25/01/2153 - Nouveau poste
"Suite à la disparition de l'officier commandant Helan, commandant du projet
militaire et scientifique AVATAR, je me suis vu attribué une nouvelle
responsabilité, celle de, en plus de diriger les forces armées
d'assauts au sol et aérienne, me voila à présent commandant du projet
avatar sur le plan uniquement militaire. Mais, bien que cela me donne
un surplus de travail, je me réjouis. Grâce a ce programme, je vais
enfin pouvoir mieux approcher des na'vi, même si à présent, les
relations avec ce peuple est très difficile. J'espère sincèrement que
les choses pourront s'arranger sans qu'il y ait une effusion de sang ...